



© David Ameye & les élèves.
Les ateliers organisés par le secteur Actions culturelles de l'Espace Magh ont pour particularité de déboucher sur une réalisation artistique. Cette exposition est le résultat d'un atelier mené avec des enfants de 5e primaire par les photographes david Ameye à Schaerbeek et rino Noviello à Saint-Ghilain, sur la mémoire des mères et des grands-mères |
Le Holga fut construit pour les chinois fans de photographie, c'est la « caméra du peuple », tout le monde peut l'utiliser. Avec le temps, cet appareil s'est exporté vers l'ouest et est devenu un mythe dans les cercles de photographes amateurs en Europe et aux États-unis. La philosophie peut être résumée par ces quelques mots : « Reduce to the max ». Le Holga est utilisé par plusieurs catégories de personnes : Les photographes qui aiment faire du moyen format (le négatif est plus grand que le classique 35 mm, qui fait 24×36mm. Le négatif moyen format fait 60×60 mm) mais qui ont peu de moyens Les étudiants en photographie, les artistes et les amateurs éclairés qui veulent s'éloigner de la complexité croissante des appareils d'aujourd'hui, ou revenir aux bases de la photographie (en effet, les réglages sont ici manuels). Avec le Holga, on retrouve tous les défauts que les appareils d'aujourd'hui cherchent à corriger : flou, mauvaise exposition, couleurs faussées, etc. L'appareil propose très peu de possibilités de réglage, mais laisse cependant de larges marges de manœuvre, quant au temps d'exposition, au déclenchement du flash, à l'avancement du film, complètement manuel, ce qui permet d'explorer des domaines inatteignables avec un appareil de base actuel… L'exemple le plus classique est la surimpression : il suffit d'appuyer plusieurs fois sur le déclencheur sans avancer le film. On peut avancer le film de seulement 80% pour faire des panoramas etc. L'idée consiste à exploiter les défauts de l'appareil pour créer un style photographique particulier et personnel |